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SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE ET HISTORIQUE DE L’ORLÉANAIS

Fondée en 1848   -   Reconnue d’utilité publique en 1865

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Bulletin de Liaison n° 1 / 2012




 

LE MOT DU PRÉSIDENT




    Chers sociétaires et amis,

    La SAHO reçoit de ses nombreuses sociétés amies des publications dont la richesse me paraissait profiter assez peu à nos adhérents. Christian de Valence a récemment réalisé des présentoirs qui facilitent grandement la consultation de ces bulletins par tous ceux qui participent à nos séances. Mais il faut bien reconnaître que la plupart des membres de notre société n'ont guère accès à cette formidable source d'information. J'ai donc souhaité que vous soient signalés les articles qui, dans ces revues, peuvent concerner l'histoire de l'Orléanais. vous trouverez dans ce premier bulletin de liaison de l'année 2012, outre le programme des prochaines communications, le fruit de l'important travail qu'Odile Bach a accompli pour vous. C'est une marque parmi d'autres, du dévouement de ceux qui m'entourent. La vitalité de notre association en dépend. Elle repose aussi sur votre fidélité. N'hésitez pas à la manifester en participant, le 9 mars, à notre assemblée générale.

 

                                            Hervé Finous





 

PROGRAMME DES COMMUNICATIONS DE MARS À SEPTEMBRE 2012




Vendredi 9 mars, assemblée générale :
        Olivier BOUZY (brève communication), La mosaïque du sacre à Sainte-Croix


Vendredi 13 avril :
        Christophe SPERONI, Du terroir au territoire : Orléans et l'Orléanais du XVIIe au XIXe siècle

                Les sociétaires intéressés pourront participer à la Salle des Thèses, avant la séance, à 17 h 15, à une présentation
            de la consultation par internet des Archives municipales (cadastres, état civil, iconographie...) par Madame Christelle Bruant,
            responsable des Archives Municipales.


Vendredi 11 mai :
        Adriana SENARD, Étienne Martellange et l'architecture religieuse orléanaise au XVIIe siècle

                Avant de présenter sa communication, la conférencière nous fera profiter de ses commentaires devant la façade
            récemment restaurée du croisillon sud de du transept de la cathédrale.


Vendredi 8 juin :
        Jacques-Henri BAUCHY, Jean Zay, Maurice Genevoix, Roger Secrétain et la naissance du « Grenier »



Vendredi 14 septembre :
        Françoise ABSOLU, De Canini à Pilté-Grenet, quelques antiques et sculptures du château de Richelieu en Orléanais




 

Articles intéressant l'Orléanais dans les revues reçues par la SAHO (jusqu'à fin 2011)

par Odile BACH



VIAUD (Daniel), « Les deniers du roi ou quand les Solognots payaient la taille », Bulletin du groupe de recherches archéologiques et historiques de Sologne (GRAHS), tome 32, n° 4, octobre-décembre 2010.
    Numéro très intéressant comprenant deux articles : le plus conséquent sur « La levée de la taille en Sologne dans la seconde moitié du XVIIe siècle », (75 p.) et le second intitulé « Que nous apprend un rôle de taille ? » (8 p.)
    L'auteur y étudie toute l'administration mise en place pour que la taille rentre correctement et rapidement, mais aussi afin qu'elle soit répartie équitablement entre les paroisses. On découvre tout le mécanisme et les différentes étapes depuis le mandement royal jusqu'à l'assemblée paroissiale, le rôle et la désignation des collecteurs et la levée des deniers. Mais la taille n'est pas seulement un élément de la fiscalité royale. Levée dans les paroisses par les habitants eux-mêmes, elle s'est rapidement intégrée au fonctionnement des communautés rurales. Le rôle de taille ouvre donc des horizons sur la démographie, l'économie et la société d'Ancien Régime.
    L'auteur s'appuie sur de nombreux documents principalement issus de la communauté de Tremblevif c'est-à-dire Saint-Viâtre.

VIAL, (Éloïse), « Figures de sanglier en bronze découvertes anciennement dans le Berry », (7 p.) Cahiers d'archéologie et d'histoire du Berry, n° 179.
    Après avoir observé l'importance du bestiaire celtique, l'auteur étudie, à la suite de la redécouverte du dépôt de Neuvy-en-Sullias, les différentes interprétations symboliques et les critères stylistiques des sangliers de bronze découverts dans le Berry. Elle pense qu'il est nécessaire de renouveler le regard porté sur les découvertes anciennes conservées dans les musées et de les commenter à la lumière de l'actualité de la recherche.
Son article se veut être le début d'une nouvelle enquête.

Colloque Calvin à Angoulême samedi 26 septembre 2009 (7 p.), Société archéologique et historique de 1a Charente, 2009.
    À côté de communications sur Calvin lui-même, deux communications sur son séjour en Angoumois de janvier à avril 1534 et sur l'église réformée à Saint-Claud en Angoumois aux XVIe et XVIIe siècles par Jean Bardet.

    Annonce d'un ouvrage « Loigny ou l'espérance détruite », une bataille de la guerre de 1870 en Beauce de Paul Mollé (218 p.)
Société Danoise n° 301- 2011

« Dendrochronologie en Midi-Pyrénées. Bilan du programme 2004-2008 », (37 p.), Mémoires de Société archéologique du Midi de France, Toulouse, 2008, LXVIII.
    étude faite par le laboratoire qui est intervenu à Orléans.

JESSET (Sébastien), « Topographie de l'artisanat potier à Orléans de l'Antiquité au XiXe siècle », (35 p. accompagnées d'une carte localisant les traces d'artisanat potier), Revue archéologique du Loiret et de l'axe ligérien, n° 34, 2010.
   Afin de mieux connaître les ateliers de potiers d'Orléans et d'assurer la protection de ce patrimoine industriel menacé, l'auteur, qui travaille à l'INRAP, a fait de longues recherches systématiques dans les sources historiques : différents articles dont celui de M. Garsonnin dans le t. XXXV des Mémoires de la SAHO, les nombreux almanachs, étrennes, calendriers et annuaires, mais aussii évidemment sur les découvertes archéologiques. Et il réussit ainsi à dresser une liste et une carte remarquables des ateliers de potiers ayant existé à Orléans. Il en déduit que la production de céramique ne s'est installée, semble-t-il, qu'aux XIe-XIIe siècles, principalement à l'ouest d'Orléans (quartier des Carmes puis la Madeleine), dans une moindre proportion à l'est dans le quartier Saint-Victor-Saint Aignan et au sud de la Loire. L'industrialisation et le déclin des raffineries de sucre entraînent une rapide diminution au cours du XIXe siècle.

SANFAÇON (André), « Le renouveau de la cathédrale de Chartres et de son pèlerinage aux XIXe et xxe siècles », Bulletin de Société archéologique d'Eure-et-Loir, n° 107 (janvier-mars 2011) et n° 108 (avril-juin 2011).
    L'auteur présente comment, après la fracture de la Révolution, le clergé chartrain a assuré la restauration religieuse de la cathédrale jusqu'au rétablissement de sa sacralité (n° 107) (44 p.) et, dans le n° 108, comment il a cherché 1e renouveau de son pèlerinage pour que celui-ci atteigne un statut national (38 p.).

« Renée de France et Anne d'Este », Revue d'histoire du Gâtinais, octobre 2010 - Société d'émulation de Montargis.
    Préface de l'ouvrage d'Huguette Le Loup (2 p.) : « Les dernières Dames de Montargis au temps des guerres de religion », un indispensable de l'histoire du Gâtinais. Deux femmes de la Renaissance, éprises d'art et de littérature qui assument aussi leur rôle de « Dames » c'est-à-dire qu'elles exercent le pouvoir de seigneurs de Montargis.

PIGE (Frédéric), « Tours et fortifications de Montargis », (10  p.), Revue d'histoire du Gâtinais, octobre 2010, - Société d'émulation de Montargis.
    Texte écrit en accompagnement de l'exposition conçue par Frédéric Pige au château de Montargis où il présente les origines, le mur et les portes, tout en n'oubliant pas de signaler le rôle des portiers de la ville, corps municipal à part entière.

BEAUNE (Colette), « L'entrevue de Chinon », (11 p.), Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. LVI, 2010.
    Conférence qui a été donnée à la Société archéologique de Touraine et qui avait été donnée à Orléans. Colette Beaune reprend les différentes versions de l'entrevue de Jeanne d'Arc avec le roi à Chinon à l'époque de Jeanne et dans l'histoire. Et elle repose la question de l'existence d'une ou plusieurs entrevues et surtout du « signe » offert à Charles VII, à la lumière de l'extraordinaire découverte du dais de Charles VII acquis par le Louvre en 2010.

ROPION (Roland), « Jeanne de France, fille mal aimée, épouse répudiée, duchesse vénérée », (8 p.), Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. LVI, 2010.
    Avec beaucoup de vivacité, l'auteur relate la vie de cette fille de Louis XI, née difforme et de physique ingrat, mal acceptée par son père qui la maria à Louis d'Orléans peu de temps après leur naissance. Celui-ci, devenu Louis XII, très désagréable avec elle, la répudia, après un procès d'annulation offensant, pour épouser Anne de Bretagne. Enfin, elle devint duchesse de Berry avec les châtellenies de Châteauneuf-sur-Loire et Châtillon-sur-Indre et fut très aimée. Elle créa l'ordre de l'Annonciade et fut déclarée bienheureuse en 1742 puis canonisée par Pie XII en 1950.

PARADIS (Jean), « Général d'Aurelles de Paladines 1804-1877, le glorieux vainqueur de Coulmiers », Société des lettres sciences et Arts de la Lozère - Revue du Gévaudan et des Cévennes, n° 9, 1er semestre 2010.
    Le vainqueur de la bataille de Coulmiers est un Lozérien : l'auteur replace les combats en Orléanais dans le contexte de la guerre de 1870 et présente les actions du général d'Aurelles de Paladines et son amertume après la perte d'Orléans et les accusations de Gambetta.

LELOUP (Gaston), « La peste à Montargis et dans le Gâtinais », (21 p.), Revue d'histoire du Gâtinais, n° 150 - Société d'Émulation de Montargis.
Après un historique sur l'origine et les épidémies de peste à Montargis et dans la région y compris Orléans (en insistant évidemment sur la grande peste noire de 1347), l'auteur relève les documents faisant référence aux épidémies de peste à Montargis et dans la région à travers les archives municipales et notariales aux XVIe et XVIIe siècles.
    (délibérations municipales, peur de contagion, incidences).

POITOU (Christian), « Les routes et chemins dans la Sologne des xvi° et xval` siècles », (16 p.), Bulletin du groupe de recherches archéologiques et historiques de Sologne (GRAHS), t. 33, n° l, janvier-mars 2011.
    L'auteur étudie le tracé des routes à travers la Sologne et ses incidences, en particulier sur les activités hôtelières. Il montre, en particulier, les deux grandes routes de poste d'une part vers Limoges et puis Toulouse et d'autre part vers Bourges qui toutes deux connaissent un changement avec la politique de Trudaine : la nouvelle route royale d'Orléans à Vatan et Limoges abandonne le tracé par Romorantin et Villefranche, évitant la Sologne humide des étangs au profit de l'itinéraire de l'actuelle N. 20 par Salbris et Vierzon. Il aborde aussi l'entretien des routes et l'état des chemins vicinaux.

    Dans ce même numéro : NOTTER (Marie-Thérèse), « Une tentative de locomotion à vapeur sur les routes de Sologne 1865-1868 » (17 p.).

GUéRIN-BROT (Isabelle), « Recherches sur l'ancien prieuré de Framet à Brinon (Cher) », (14 p.), bulletin du GRAHS, La Sologne et son passé, 47, t. 33 n° 2 avril-juin 2011.
    Le prieuré de Framet a été créé au XIIe siècle par une donation au prieuré de Saint-Samson d'Orléans, d'où de nombreux liens et références à Orléans et des biens dépendant de ce prieuré situés à Orléans et dans la région.

« Blois au XVIIe siècle », Mémoires de la Société des Sciences et Lettres du Loir-et-Cher, t. 66, 2011.
    Ce numéro est centré sur Blois au XVIIe siècle mais il y a toutefois des articles sur d'autres thèmes, en particulier celui de PERSEVAL-PONS (Marie-Pierre) intitulé « Une grande dame au château de Blois Marie de Clèves, duchesse d'Orléans, Milan, Valois, comtesse de Blois, Pavie et Beaumont, dame d'Asti et de Coucy,1440-1487 » (14 p.).
    Fille de Marie de Bourgogne, elle est mariée à 14 ans avec le duc Charles d'Orléans, le poète qui sortant de sa prison anglaise avait 45 ans, afin de marquer la réconciliation des Orléans et des Bourgogne. En janvier 1441 le duc et la duchesse font leur entrée dans leur bonne ville d'Orléans par la porte Bourgogne, sont logés dans la grande salle du Châtelet encore à moitié ruinée. Épouse du duc d'Orléans, elle suit son mari et, après 22 ans de mariage, donne naissance à Louis II d'Orléans futur Louis XII. Puis, après la mort du duc en 1463, elle est à la merci de Louis XI, qui marie le jeune duc à Jeanne de France. Douairière en 1483, elle reste principalement dans son douaire de Chauny, jusqu'à la fin de sa vie en 1487 et est enterrée aux Cordeliers de Blois. Même si elle a surtout vécu au château de Blois, on voit ses entrées à Orléans, les cadeaux à l'occasion des naissances et la vie d'une duchesse très cultivée après la guerre de Cent ans.

également : PERSON (Françoise de), une chronique sur les « Moulins de dessus le pont » au XVIIe siècle à Blois (10 p.).
    Comme tous les ponts qui datent du Moyen âge, le pont de Blois, est bâti et connaît l'animation d'une rue. En outre, accrochés au tablier du pont, les moulins à eau profitent du courant dû au rétrécissement du pont. L'exemple du pont de Blois montre comment ces ponts fonctionnaient.

FIRON (Anne-Marie), « La fabrique de bas de laine Dujoncquoy à Pussay (XVIIIe-XIXe siècles), (7 p.), Bulletin de la Société historique et Archéologique du canton de Méréville, n° 10, 2011.
    Dans ce numéro de la Société historique de Méréville que nous recevons pour la première fois, l'auteur présente un exemple de la bonneterie qui s'est développée dans toute la Beauce, utilisant la laine des troupeaux de moutons qui désherbaient et fertilisaient la terre après la moisson. D'abord ce furent au XVe siècle quelques bonnetiers utilisant la main-d'œuvre nombreuse qui occupait ses soirées à filer et tricoter la laine. Puis, dans la seconde moitié du XIXe siècle, Pierre Paul Dujoncquoy crée une manufacture qui s'agrandit et se mécanise au XIXe siècle. En 1832 les dirigeants de l'établissement précisent que « la production s'élève aujourd'hui à près de quatorze cent mille paires en bas, chaussettes, gants, bonnets, souliers et surtout en chaussons fourrés et non fourrés, tous articles essentiellement à l'usage des populations de beaucoup de départements de la France », et ils insistent sur les œuvres sociales (caisse de secours, école gratuite, épargne, retraite). En 1881 la manufacture est transférée à Dourdan mais Alexandre Dujoncquoy décède dans sa propriété de Petit-Bois, commune d'Olivet. On est à l'aube de l'industrialisation.
    Dans le même numéro, bouteilles en grès d'une épicerie de la rue Corpechot à Méreville au XIXe siècle (5 p.) de Bernard Binvel qui indique qu'on a trouvé deux grosses poteries de couleur orange à points noirs et avec les cachets de potiers Gaspard Gilbert à Orléans et Chevalier-Pics fabricant à Orléans (voir dernière revue de la FAL).

HOLMGREN (Jean) « Prospection aérienne : neuf très grandes villae gallo-romaines (Cher et Indre) », Cahier d'archéologie et d'histoire du Berry, n°  186, juin 2011, (136 p.)
   Tout le numéro est consacré au résultat d'une vingtaine de campagnes de prospection aérienne. C'est en dehors de l'Orléanais, mais de remarquables et spectaculaires photos aériennes accompagnées d'analyses et d'interprétations révèlent l'importance, dans la Gaule romaine, de l'agriculture et de ces établissements ruraux composés de la pars urbana et de la pars rustica.

HEUDE (Bernard), « Un circuit commercial inattendu : l'exportation du seigle de Sologne vers l'Espagne (XVIIe-XIXe siècles) », bulletin du GRAHS, La Sologne et son passé, 48, t. 33 n° 3, juilletseptembre 201l, (8 p.).
    Des historiens et géographes du XVIIe siècle affirment que de grandes quantités de seigle étaient exportées de Sologne par la Loire vers l'Espagne. II était envoyé ensuite vers les colonies espagnoles ou vers le Portugal. L'auteur essaie de répondre à cette interrogation : « comment imaginer qu'un pays miséreux comme la Sologne puisse vendre une partie de sa récolte jusqu'à Nantes, voire à l'Espagne ? » Il donne une première explication dans la ruine de la moyenne propriété paysanne au XVIIe siècle et la formation de grandes propriétés qui alors peuvent exporter, mais il appelle à des recherches supplémentaires au niveau du commerce de Loire afin de mieux cerner ce phénomène.

POITOU (Christian), « Noms de personnes et noms de lieux à Vouzon et dans sa région (XVe-XVIIIe siècles) », même bulletin du GRAHS, La Sologne et son passé, 48, t. 33, n° 3 juillet-septembre 201l, (6 p.).
    S'appuyant sur de multiples exemples reposant sur les documents et la prononciation locale, l'auteur montre que l'usage très ancien, dès l'Antiquité, d'associer le nom d'une personne au possesseur d'un domaine rural s'est poursuivi au Moyen âge et qu'un grand nombre de toponymes relevés sur la carte de Cassini sont directement en rapport avec des anthroponymes, le plus souvent suivis du suffixe « -ière », ou « -erie » ou précédés de « les ». Mais l'auteur craint qu'avec l'exode rural et la raréfaction des exploitations agricoles, ce patrimoine linguistique ne disparaisse. Toutefois il est parfois repris par de nouvelles implantations et par le nom des rues.

RONCIN (Michel), « Le combat des Côtelles, 28 novembre 1870 », Revue d'histoire du Gâtinais, n° I51 - octobre 2011 - Société d'Émulation de Montargis (13 p.).
    Cet article était prévu pour le 140e anniversaire des combats de Beaune-la Rolande qui est passé presque inaperçu. Carte à l'appui, l'auteur narre, les combats très durs qui eurent lieu sur la commune de Juranville, dont il reste encore beaucoup de balles et d'éclats d'obus dans les champs. Durant ces combats, les Français réussirent à s'emparer d'un canon prussien, et le capitaine d'artillerie Joseph Brugère se distingua particulièrement. Celui-ci resta dans la région, en particulier au 30e régiment d'artillerie, et épousa Louise Thiercelin, qui hérita du château de la Rivière à Châtenoy.

    Dans ce même numéro, Xavier Pagazani fait un appel au public pour essayer de retrouver le maximum de vestiges du château de Montargis qui fut considéré en son temps comme l'un des « plus excellents bastiments de France » (Jacques Androuet du Cerceau, 1576) et qui fut livré à la plus totale démolition en 1809, malgré les efforts de Girodet qui le représenta à plusieurs reprises. Cet appel est fait dans le but de le reconstituer....

Les journées numismatiques d'Orléans 7 et 8 novembre 2009.
   L'Association numismatique du Centre (ANC) a offert à la SAHO la publication du colloque organisé pour fêter les 40 ans de sa fondation. Illustré par de très belles photographies, l'ouvrage (59 p.) présente un résumé des principales conférences :
    - SINGER (Gérard), président de l'Association, « Introduction sur l'apparition de la monnaie au VIIe siècle avant Jésus-Christ et présentation des collections numismatiques de la ville d'Orléans » ;
    - GROSSIN (Philippe), « Les monnaies de nécessité d'Orléans et du Loiret aux XIXe et XXe siècles ;
    - DHENIN (Michel), « Les monnaies mérovingiennes et carolingiennes conservées au Cabinet des Médailles de la Bibliothèque Nationale de France » ;
    - SCHMITT (Laurent), « Découvertes de trésors monétaires romains dans le Loiret » ;
    - TROUBADY (Murielle), « Les trouvailles de monnaies gauloises lors des travaux de l'A 19 et de ceux de la Fontaine de l'Etuvée à Orléans » ;
    - CLAIRAND (Arnaud), « Le trésor de Neung-sur-Beuvron, Loir-et-Cher (deniers des évêques d'Orléans, Xe siècle) ».

 

Impression SAHO                                                                  février 2012                                               Directeur de la publication
                                                                                                                                                                Hervé FINOUS