SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE ET HISTORIQUE DE L’ORLÉANAIS


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B u l l e t i n   d e   l i a i s o n

4e année, n° 14 - Février 1970     -     C.C.P. : Orléans 956-28

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 13 FÉVRIER 1970





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I )    Renouvellement d'un tiers du Conseil d'Administration

    Vous trouverez ci-dessous la liste des candidats au Conseil d’Administration. Outre les noms des huit membres renouvelables, il comprend celui de M. FERDIÈRE, assistant au directeur de la circonscription des antiquités historiques du Centre. Il a en effet estimé très souhaitable au Conseil d’Administration que celui-ci en fasse partie, ce qui est possible, puisque nos statuts permettent d’avoir un Conseil de 27 membres, soit trois de plus qu’actuellement. Ce sont donc neuf postes à pourvoir, auxquels correspondent neuf candidatures. Nous vous demandons de voter pour la liste entière sans suppression ; votre vote sera pour nous, à la fois une approbation et une marque de l’intérêt que vous portez à notre Société.

    Vote par correspondance : Placer la liste des candidats dans une enveloppe ne portant aucune marque ; mettre cette enveloppe dans une autre portant le nom de l’électeur et la mention Élections et l’adresser au siège de la Société, 1, rue Dupanloup, 45 - rléans, de façon qu’elle parvienne au plus tard le matin du 13 février.

    Scrutin : Celui-ci sera ouvert à la salle des Thèses, 2  rue Pothier dès 17 h 30 et se prolongera jusqu’à 18 h 30. Le dépouillement suivra immédiatement et les résultats seront proclamés.
    L’Assemblée générale proprement dite commencera à 18 h 15.


 

RAPPORT MORAL

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    1° Vie administrative.

    Voici un an que nos nouveaux statuts sont entrés en application, et de façon qui semble tout à fait satisfaisante. Il reste toutefois à adopter le règlement intérieur qui a été préparé par une commission de neuf membres. Si celui-ci ne vous a pas encore été présenté, c’est qu’un point important reste à expliciter, celui qui concerne les relations avec les autres sociétés ou groupes archéologiques du département. Or nous sommes en pleine période d’étude sur ce point actuellement. Il est donc préférable d’attendre que les choses se soient précisées, d’autant que nous agissons en fait selon l’esprit de ce règlement intérieur sans l’avoir encore adopté dans sa lettre.

    Au cours de l’année écoulée, 43 membres nouveaux ont été admis comme membres sociétaires ; par contre 17 personnes sont démissionnaires ou décédées. Au 31 décembre, le trésorier comptait 435 membres ayant effectivement réglé leur cotisation, ce qui constitue un accroissement appréciable.

    La question d’une augmentation sensible du nombre des sociétaires n’en reste pas moins posée, notamment si l’on veut éviter d’être obligé d’élever à 20 F lancotisation. C’est au moins 600 membres qu’il nous faudrait pour asseoir solidement nos finances, en conservant la cotisation à 15 F.

    Divers moyens pour nous faire mieux connaître peuvent être envisagés. Il faudrait en particulier que disparaisse définitivement cette image de Marque héritée d’une époque aujourd’hui révolue, mais encore tenace, qui laisse croire à beaucoup que la Société archéologique et historique de l’Orléanais est réservée à une minorité d’érudits, ou, ce qui serait plus grave, qu’elle ne correspond plus aux exigences et aux besoins de notre temps.

    Nous savons que cela est inexact, mais pouvons-nous affirmer que certains n’aient pas ce sentiment ? Peut-être faudrait-il que l’un de nous soit plus spécialement chargé des relations publiques de notre Société. Mais il faut aussi que nous offrions de quoi justifier l’adhésion, pour qu’il ne se produise pas ce qui est déjà arrivé dans les années passées : que certains adhérents, venus sans véritable intérêt pour nos activités, et vite lassés de payer une cotisation n’aient plus fait que coûter en envoi de bulletins et réclamations inutiles. Publicité donc, effort de chacun pour attirer de nouveaux adhérents, mais en même temps de quoi alimenter cet intérêt. J’en viens donc à nos activités.


    2° Activités.

    Les séances se sont tenues aux dates et heures habituelles avec une participation qui se tient le plus souvent entre 25 et 40 personnes. Il s’agit en principe de séances de travail permettant de présenter et confronter des résultats de recherches.

    Mais nos séances ont trop souvent un caractère formel et le nombre de ceux qui fournissent effectivement des communications est très faible. Il faudrait sans doute inciter certains de nos collègues à préparer des communications, non pour remplir le cadre des séances, mais pour rendre plus active la recherche régionale ; peut-être un moyen serait-il de proposer des orientations de travail.

    D’autre part, il y a l’Université. Il nous appartient certainement comme aux responsables des établissement de conservation d’Orléans, d’inciter les enseignants à orienter leurs étudiants et à s’orienter eux-mêmes vers des recherches d’histoire et d’archéologie locale ; la création d’une troisième année d’histoire à l’U.E.R. Lettres et Sciences humaines est un élément favorable en ce sens.

    Au cours de l’année 1969, la Société a organisé deux conférences publiques, celle de M. Ternes, qui dirige les activités archéologiques au Luxembourg, et celle de M. Hatt, professeur à l’Université de Strasbourg et, à l’époque,directeur de la circonscription des antiquités historiques d’Alsace.

    Nous avons encore organisé deux excursions qui ont connu leur succès habituel, c’est-à-dire la participation d’environ 80 personnes chaque fois. Elles nous ont conduit l’une au Mans, la seconde à Chartres et nous ont mis en rapport avec deux sociétés voisines.

    Il faut signaler encore une exposition d’une partie des découvertes de Soings en Sologne, présentée au C.R.D.P. d’Orléans. Ces découvertes continuent d’être répertoriées sous la direction attentive de notre vice-président M. Debal.

    Mais la grande affaire de l’année, ce fut bien entendu les découvertes de Vienne-en-Val qui se sont succédées au cours de deux campagnes de fouilles, à Pâques et d’août à novembre avec de multiples péripéties. L’intérêt puissant suscité par ces remarquables découvertes a provoqué la création d’une société rchéologique et historique à Vienne-en-Val, dont plusieurs membres sont aussi nos collègues, et qui est d’ailleurs elle-même adhérente à titre collectif.

    Les résultats de ces fouilles seront présentés en détail et scientifiquement d’ici quelques mois par M. Debal. Qu’il nous suffise donc de dire ici que ces découvertes ont été jugées assez importantes pour faire l’objet d’une communication à l’Institut de France de la part de M. Picard, directeur de notre circonscription archéologique, et que plusieurs publications de caractère national et de diffusion internationale, dont Gallia, les présenteront aux spécialistes. Elles peuvent être situées au même niveau que celles des bronzes de Neuvy-en-Sullias avec lesquels elles ne sont probablement pas sans rapports.


    3° Publications.

    Parler des publications, c’est parler aussi des projets en cours pour le Bulletin. Les difficultés que nous avons connues après la fermeture de l’imprimerie du Bourdon-Blanc ne sont pas encore toutes réglées, à cause notamment de l’augmentation considérable de prix qui en est résultée, puisque la «République du Centre», passée à l’Offset, n’a plus de plombs à conserver. Il s’y ajoute la hausse des coûts d’impression. Il nous reste donc à trouver des solutions techniques plus satisfaisantes.

    Simultanément s’est engagée une étude commune, aux diverses sociétés archéologiques et historiques du Loiret, pour rechercher dans quelles conditions administratives et financières il serait possible de publier un bulletin départemental. Si un accord de principe, assorti de quelques réserves, s’est dégagé, il reste à mettre au point un projet précis et viable et diverses solutions restent pour le moment envisagées.

    Il n’est donc malheureusement pas possible de présenter dès à présent un projet à l’Assemblée générale, mais de toute façon il reste toute l’année 1969 à publier dans sa forme habituelle, ce qui donnera le temps, espérons-le, de mettre au point cette affaire.


    Préinventaire des monuments et richesses artistiques.

    Il reste enfin à dire un mot de ce préinventaire qui se trouve maintenant au stade de la vérification sur le terrain des dossiers qui ont été établis grâce aux correspondants locaux qui ont accepté de prospecter leurs cantons. Un travail en collaboration avec les sociétés de Gien et de Montargis a pu ainsi être entrepris, tandis qu’à Pithiviers et dans d’autres localités diverses personnes, dont la plupart sont aussi nos collègues, ont apporté leur concours. Il reste pourtant quelques cantons sans correspondants. Nous en donnons la liste dans l’espoir que, peut-être, des bonnes volontés se manifesteront : Il s’agit d’Outarville et de la plupart des cantons entourant Orléans : Artenay, Châteauneuf, Cléry, Jargeau, La Ferté, Meung, Neuville, Patay et les trois cantons d’Orléans Nord-Est, Nord-Ouest et Sud. Certains d’entre eux ont bien été en partie prospectés, mais de façon insuffisante.

    Nous pensons avoir montré que l’activité de notre Société au cours de l’année 1969 a été grande, ce qui ne nous fait pas ignorer ses faiblesses ou ses lacunes. Nous souhaitons en terminant que 1970 nous permette des activités efficaces dans les directions qu’énumère ce rapport.

 

Le Président

COMPTE FINANCIER 1969

B A L A N C E

    La cotisation reste fixée à 15 f à verser au C.C.P. SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE DE L’ORLÉANAIS 956-28 ORLÉANS


 

BULLETIN DE VOTE

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        Jacques BONNET, trésorier sortant

        Mgr Pierre BRUN, ancien vice-président

        Alain FERDIÈRE

        François HAUCHECORNE, président sortant

        Roger JOLLY

        Pierre JOUVELLIER, vice-président sortant

        Mme Y. ROUBY, Secrétaire sortante

        André ROBINET, ancien vice-président

        Pierre SOUTY



        (Découper le long du pointillé)